Au Togo, depuis le 30 juin 2019, le pays s’est engagé dans une nouvelle marche. Celle là décentralisation. Car les premières autorités du pays sous la direction éclairée du Président de la République Faure Gnassingbé, ont compris que le développement passe également par la déconcentration des pouvoirs et l’autonomisation des régions du territoire.
En effet, le processus de décentralisation a pris un élan déterminant au Togo avec l’organisation des élections municipales en juin 2019. Lesquelles élections ont permis de doter le pays de 117 communes. Maintenant la gestion est davantage partagée pour un mieux-être et l’atteinte des objectifs de développement durable du pays. Ce processus de décentralisation va se poursuivre avec l’élection régionales devant permettre la désignation pour la première fois des conseillers régionaux. C’est une nouvelle étape décisive dans le processus de décentralisation voulu inclusif et suffisamment impactant.
Ainsi, ce processus de décentralisation du pays se situe dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 notamment dans son axe trois. Axe qui consiste à la « moderniser le pays et renforcer ses structures ». Lequel met l’accent sur les réformes prioritaires à savoir la réforme de la réglementation numérique ; la modernisation du code du travail ; le renforcement des mécanismes d’appui aux TPME ; la réforme de la législation environnementale ; la décentralisation de l’État. Il convient de noter que la décentralisation est l’une des valeurs d’un État de droit. Elle vise le rapprochement de l’administration centrale des administrés.
Rappelons qu’en 2022, la mise en œuvre de cette réforme, s’est concrétisée par le renforcement du cadre juridique en matière de transfert des compétences, le renforcement des capacités des acteurs et l’opérationnalisation du secrétariat technique du Fonds d’appui aux collectivités territoriales (Fact).