
Le gouvernement togolais a rencontré vendredi 4 juillet 2025, des diplomates accrédités au Togo pour expliquer la situation actuelle dans le pays suite aux récentes manifestations illégales dans la capitale, Lomé.
En effet, le Togo a été victime de manifestation illégales, lancées via les réseaux sociaux par des ‘influenceurs’. Ces manifestations selon le gouvernement sont « illégales » et « irrégulières » au regard de la loi réglementant les manifestations publiques pacifiques en vigueur dans le pays. Et pour preuve, le gouvernement avait préalablement, le 19 juin 2025 dernier, mis en garde contre ces rassemblements qui ne respectent pas le cadre légal régissant les manifestations publiques pacifiques dans le pays.

Pour lever l’échivoque sur les responsabilités engagées dans ces manifestations illégales , le gouvernement à travers le ministère de l’administratif territoriale, a rencontré le corps diplomatique accrédité à Lomé.
Ainsi, le ministre de l’Administration territoriale, Colonel Hodabalo Awaté, a précisé que les manifestations n’étaient pas dans leur cadre légal en raison d’appels à la violence et de troubles à l’ordre public. Selon le gouvernement togolais a exprimé sa surprise face à la violence qui s’est établie malgré les avertissements sur les règles des manifestations publiques pacifiques. De son côté, le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Isaac Tchiakpè, a tenu à rassurer les diplomates que la situation est calme et stable au Togo, avec des activités qui se déroulent normalement.
Les organisations de la société civile et certains groupes ont dénoncé une « répression sauvage, brutale et meurtrière » de ces manifestations. Du côté du gouvernement togolais, l’on dénonce des « tentatives de récupérations malheureuses » suite à la découverte de corps dans des cours d’eau de la capitale. Car, d’après les résultats des analyses médico-légales, « ces décès seraient dus à des noyades », soutient le gouvernement.
Il convient de rappeler que les manifestations selon les initiateurs, visaient principalement à exprimer un ras-le-bol général, dénincer la chereté de la vie dans le pays ainsi que la libération de tous les prisonniers dits de politiques, des réformes du système politique pour garantir des élections libres et transparentes.