Depuis lundi 12 novembre, les avocats du camp de Laurent Gbagbo, ancien président de Côte d’Ivoire, et de Charles Blé Goudé, l’ex-leader des Jeunes patriotes, tentent de démonter le dossier d’accusation de la défense. La plaidoirie s’est poursuivie ce 14 novembre avec la fin de l’exposer des arguments des avocats de Laurent Gbagbo.
En effet, les avocats de l’ancien président ivoirien sont à démonter point par point le dossier de l’accusation. Selon le conseil de Laurent Gbagbo, le procureur de la Cour pénale internationale n’a fourni aucune preuve permettant de dire que l’ex-chef d’Etat aurait donné l’ordre de commettre des violences contre les civils. D’un ton ironique, les avocats ont relevé une succession de failles dans le dossier de l’accusation. Ils ont insisté sur le fait que plusieurs preuves n’ont pas été authentifiées, certains témoins cités par l’accusation n’ont pas assisté aux violences… « Le procureur n’a pas mené une enquête sérieuse », on-t-ils martelé au cours de leur plaidoirie.
Le camp de l’accusation est resté coi dans sa box tout au long de la plaidoirie de la défense. Eric MacDonald, le substitut du procureur, semblait noyé dans ses pensées face aux arguments des avocats. Depuis cet l’après-midi, c’est le tour des avocats de Charles Blé Goudé, de prendre la parole.
