
Il n’a pas eu besoin de beaucoup d’années au poste d’entraîneur d’équipe première pour rentrer dans l’histoire. Il y a deux années en arrière, Zidane n’était qu’un simple entraîneur de l’équipe des jeunes du Réal, aujourd’hui, il est rentré dans l’histoire de la plus belle des manières après sa victoire contre Liverpool en finale de la Ligue des Champions, devenant premier entraîneur à remporter trois ligues des champions successifs.
Si beaucoup de personnes ne voulaient pas voir Réal Madrid gagner la ligue des champions samedi contre Liverpool, une seule raison motivait cette décision, voir un jeune entraîneur, 45 ans, devenu entraîneur titulaire d’une équipe première il y a seulement deux ans et demie, faire ce que personne n’avait jamais fait dans l’histoire de la C1. Trois trophées consécutifs.
Mais comme la volonté divine n’a pas besoin de l’avis des hommes, ce rêve de ces personnes qui ne voulaient pas d’une troisième victoire pour Zidane, ne restera qu’un rêve tout simplement. Zidane depuis ce samedi, est rentré définitivement dans l’histoire après la victoire facile de son équipe contre Liverpool qui malheureusement n’avait pas les armes nécessaires et suffisantes pour faire face à une machine à gagner comme Réal Madrid.

Pour confirmer que la consécration de l’homme n’était pas le fruit du hasard comme beaucoup de personnes semblent dire ou penser, hier encore, le natif de Marseille a fait parler sa science du coaching gagnant en faisant entrer Gareth Bale, qui signe un doublé en moins de dix minutes pour celer le sacre des hommes de ZiZu alors que pendant ce temps, son alter-égo qualifié de grand tacticien, faisait un mauvais coaching après la blessure de Mohamed Salah en faisant rentrer en jeu un joueur qui n’a été que six fois titulaire cette saison. On se souvient encore que tout au long de cette campagne, les choix de Zidane ont été déterminants. Notamment lors de la rencontre aller face au PSG où les entrées de Lucas Vazquez et de Marco Asensio ont tout changé.
Ce qui est encore formidable du côté de Zidane, c’est la sérénité et le sans froid dont il fait preuve. Rare de lui voir paniquer dans les temps faibles de son équipe ou le voir exposer de joie quand son équipe domine son sujet. Des comportements très rares à trouver chez les autres entraîneurs supposés être les plus grands. L’exemple était perceptible hier sur la pelouse de Kiev quand l’entraîneur hurlait de joie après l’égalisation Mané. Tout le contraire pour Zidane à l’ouverture du score comme quand ses hommes ont pris l’avantage. Au contraire, l’homme semble transmettre la gagne à ses hommes.
Ainsi, depuis son arrivée à la tête des Merengues, c’est 8 finales jouées et autant de victoires. C’est tout simplement fabuleux. Deux Supers Coupes d’Europe (2016, 2017), une Supercoupe d’Espagne (2017) et enfin deux Coupes du monde des clubs de la FIFA (2016, 2017). Hier, en remportant sa troisième C1 de rang, il est entré dans l’histoire comme le premier technicien à réussir pareil exploit.