De producteur de maïs et haricot, la vie de Akakpo Kossi bascule quand il s’intègre dans la phase de mise en oeuvre en 2016 du Projet d’appui au secteur agricole (PASA). Il se lance grâce à l’appui de projet, dans la culture du cacao à la localité Goudévé-Godzo, un des greniers de la culture du café-cacao au Togo.
Aujourd’hui, l’ex-producteur du maïs et haricot est devenu une des références en matière de production du Cacao à Goudévé-Godzo dans la préfecture de Kpélé, à 167 Km au sud-ouest de Lomé, capitale togolaise. Rencontré, c’est avec beaucoup d’émotion que l’homme évoque son passé très récent qui n’était pas rose et comment il est devenu aujourd’hui, non seulement, producteur du cacao, mais surtout la référence de sa zone « Je cultivais du haricot et du maïs. Mais quand j’ai appris que le PASA apporte son appui aux producteurs de cacao, j’ai décidé de m’engager dans ce secteur. C’est ainsi que je me suis inscrit pour bénéficier de cabosses de cacao », explique-t-il. L’homme a en effet été séduit par la mesure incitative mise en place par le projet PASA qui, en subventionnent les producteurs du Cacao, a réduit les prix d’achat des Cabosses du Cacao en le faisant passer de 100f l’unité à 20f et le sachet pour la pépinière à 10f. Outre cette subvention, le Projet PASA a suivi techniquement les nouveaux producteurs bénéficiaires de cette subvention. C’est ainsi que Akakpo Kossi, sera accompagné techniquement la mise en place se sa pépinière afin de respecter les normes d’installation des pépinières grâce à un agent du PASA affecté pour le suivre. « Après la réception des cabosses, il y’a un technicien qui m’appuie avec des conseils en vue de la réussite de ma plantation » raconte-t-il avec beaucoup de joie sur le visage. Ce technicien continue jusqu’à présent de suivre le nouvel producteur à travers des conseils et des orientations.
Selon le technicien du PASA en question, M. Trekou, le nouvel producteur du cacao, Akakpo Kossi a été très réceptif des conseils qui lui ont été donnés « depuis le début, nous sommes à sa disposition pour des conseils pratiques et j’avoue qu’il nous suit à la lettre » rassure le technicien. Aujourd’hui, après deux ans de durs labeur, l’homme jouit déjà des fruits de son sacrifice sur sa parcelle de O,75 hectare. Avec deux récoltes déjà faites, Akakpo Kossi arrive facilement à subvenir aux besoins de sa famille. « C’est cette plantation qui ma source principale de revenue. Les deux premières récoltes m’ont permis d’avoir en terme d’argent pas moins de 200.000 CFA, ce qui me permet de prendre en charge ma famille » confie-t-il très content
Mais, cette réussite n’est pas sans difficultés. L’homme pour maintenir la fraîcheur et l’ombrage dans sa plantation, est obligé d’associer d’autres plans au cacao. Ce qui lui ai coûté beaucoup de sous « J’ai énormément dépensé d’argent pour parvenir à ce que vous voyez aujourd’hui. J’ai dû associer aux cacaoyers les bananiers plantains pour assurer l’ombrage provisoire des cacaoyers qui ne sont pas encore grands, ce qui m’a coûté extrêmement cher. De même les produits d’entretien des plans me reviennent chers » précise-t-il.
Il reste toutefois confiant que sa nouvelle culture est porteuse mais il a encore besoin de l’accompagnement du PASA qui normalement fini dans dix mois. Espérons qu’avec ces réussites et le besoin énorme qu’il y a sur le terrain, le projet PASA sera reconduit à sa fin pour mieux booster l’agriculture togolaise afin de continuer par révéler d’autres Akakpo Kossi.
