
Depuis longtemps, les services de communication au Togo, sont considérés comme les plus chers de la sous-région. Pour y mettre fin, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), prend enfin partie pour les consommateurs à travers une série de mesures relatives aux tarifs de communication et des services télécoms pour ainsi mettre de l’ordre dans le milieu et soulager un temps soit peu les populations.
En effet, c’est à travers un important communiqué en date du vendredi 22 janvier 2021 que l’ARCEP, rappelle les principes de tarification juste et raisonnable qui désormais doivent régir les offres de communication téléphoniques sur le territoire togolais. L’ARCEP dans son communiqué, invite incessamment les acteurs des télécoms à la « transparence et la comparabilité des offres disponibles sur le marché » en vue de permettre aux consommateurs d’orienter leurs choix. Ainsi, selon l’ARCEP, il est fait obligation aux opérateurs de téléphonies, de communiquer aux utilisateurs, d’une manière claire et sans équivoque, tout ce qui est relatif aux tarifs de base de leurs services. Et ceci, en termes de coûts par minute, par nombre de SMS et par mégaoctets ainsi qu’aux tarifs des forfaits et des promotions, « exprimés en rapport aux tarifs réels, exprimés par unité de valeur en FCFA », précise le communiqué
D’autre part, d’après le communiqué de l‘Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), le crédit de communication ne doit pas être limité car celui est relatif à la validité de la carte SIM. « le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active. », fustige ARCEP. Ceci dit, désormais, en respect de cette injection de l’autorité de tutelle, les délais d’expiration pour les recharges de crédit n’ont plus droit d’exister tant que la carte SIM est valide. Il en va de même pour les forfaits téléphoniques, qui doivent avoir une durée « raisonnable au regard du montant de souscription et clairement portée à la connaissance des consommateurs », selon le communiqué de l’ARCEP. Par ailleurs, l’ARCEP est également revenue sur les coûts de transfert de crédits de communication, et d’accès aux services d’assistance clientèle. Concernant le premier, l’ARCEP estime qu’il « ne doit pas dépasser 3% du montant transféré » et pour le second qu’il « ne peut être facturé à plus de 20 F CFA par appel, et ce, quelle que soit la durée de l’appel ».

Ces décisions contenues dans ce communiqué de l’ARCEP, sont unanimement saluées par la population qui, depuis longtemps, n’a de cesse décrié le cherté des coûts de communication su Togo par rapport aux autres pays de la sous-région.