L’éviction de dame Essossimna GNAKADE du gouvernement avait déjà surpris plus d’un, tant les liens de confiance qui l’unissaient au plus haut sommet de l’État paraissaient solides.
En effet, si le Président du Conseil a estimé nécessaire de la relever de ses fonctions, c’était pour mettre fin à des dérives incompatibles avec la cohésion de l’armée et la sérénité de la République.
Ainsi, ce choix, difficile mais nécessaire, révèle la primauté de l’intérêt supérieur de la Nation sur toute autre considération, qu’elle soit familiale ou politique. Les récentes mises en cause judiciaires ne font que confirmer la justesse de cette décision.

Les accusations portées contre Dame GNAKADE traduisent une rupture manifeste avec l’éthique et la discipline que requiert la gestion des affaires publiques et militaires.
Il serait hasardeux de donner crédit à des narrations opportunistes apparues uniquement après son départ du gouvernement.

