
Au Togo, le Gouvernement, sous l’impulsion de Son Excellence Monsieur le Président de la République, aujourd’hui Président du Conseil, s’est résolument engagé dans la promotion de l’éducation des filles. Grâce à une volonté politique forte, le pays ouvre les portes de l’école à toutes les jeunes filles et les accompagne dans leur parcours scolaire. Le gouvernement met en place des actions ciblées pour briser les barrières qui ont longtemps entravé l’accès à une éducation équitable et de qualité pour les filles.
En effet, au Togo, sous le leadership du président du Conseil, Faure Gnassingbé, l’objectif est clair : élever le taux de scolarisation des filles, garantir leur maintien dans le système éducatif, lutter contre toutes les formes de violence à leur égard et améliorer la gestion de leur éducation. Ces priorités sont inscrites au cœur de la Feuille de route gouvernementale Togo 2025, qui place l’inclusion sociale et l’égalité des genres au centre de la stratégie de développement du pays.
Des chiffres qui illustrent une avancée notable
L’une des grandes victoires de cette politique éducative inclusive est le taux net de scolarisation des filles au primaire qui est passé de 87,4 % en 2010 à 93,4% en 2015 puis à 98,5% en 2024.
Dans les divers examens scolaires, notamment au BAC 1, entre 2020 et 2025, les effectifs des filles progressé d’année en année, comme l’indique le tableau ci-après :
Années F G T Proportion
2019-2020 23140 34702 57842 40,01 59,99
2020-2021. 24798 35941 60739 40,83 59,17
2021-2022 26656 34989 61645 43,24 56,76
2022-2023 27561 34597 62158 44,34 55,66
2023-2024 39380 43676 83056 47,41 52,59
2024-2025 37307 39242 76549 48,74 51,26
Total 178842 223147 401989 44,49 55,51
Sur la période 2020 à 2025, les effectifs des filles à l’examen du BAC 1, ont progressé d’année en année et sont passés de 40, 01% en 2020 à 48,74% en 2025, soit une progression de 8 points sur la période.
D’importantes mesures pour réduire les inégalités sociales
Ces progrès sont attribués à la mise en œuvre de la gratuité scolaire, tant au primaire qu’au secondaire, ainsi qu’à des programmes ciblés comme les cantines scolaires et la couverture santé School AMU qui éliminent les barrières matérielles à l’éducation.
La gratuité des frais de scolarité dans les enseignements préscolaire et primaire publics, décrétée depuis 2008, a permis d’offrir à tous les enfants, quels que soient leur lieu de résidence ou leurs conditions d’existence, la chance d’être scolarisés.
Pour accompagner les parents dans l’éducation de leurs enfants lors de la pandémie à coronavirus, le Chef de l’Etat avait décidé, pour le compte de l’année scolaire 2021-2022, la suppression des frais de scolarité dans l’enseignement secondaire public.
Par ailleurs, pour la santé des apprenants, une assurance maladie a été instituée à leur profit à travers le Programme School Assur.
Promotion de l’excellence
À travers des programmes comme le Programme de l’excellence académique et du leadership de la fille togolaise, 794 jeunes filles ont bénéficié d’un accompagnement renforcé. Et chaque année, la Journée internationale de la fille, célébrée le 11 octobre, permet de mettre les projecteurs sur les meilleures élèves de l’ensemble du territoire.
Pour l’édition 2024, 25 meilleures élèves du Grand-Lomé et 60 issues des régions éducatives ont été récompensées pour leurs performances au BEPC et au BAC II. Le Programme d’excellence pour les femmes en Afrique (PEFA), une initiative du Président du Conseil pour encourager l’excellence et offrir davantage de chances de réussite à la gent féminine togolaise, lancé en mars 2021, a également contribué à la scolarisation des filles.
Amélioration du cadre juridique protecteur des jeunes filles
L’amélioration du cadre juridique à travers la révision et l’adoption de nouveaux textes visent à promouvoir la scolarisation des jeunes filles. Il s’agit notamment de :
– La loi n°2022-020 du 02 décembre 2022 portant protection des apprenants contre les violences à caractère sexuel ;
– La décision n°033/MEPSTA/CAB/SG du 21 mars 2022 portant abrogation de la circulaire n°8478/MEN-RS du 15 décembre 1978 portant exclusion de l’école des jeunes filles enceintes.
À lire aussi : https://www.goal.com/fr/listes/psg-une-absence-de-taille-confirmee-en-finale-contre-l-inter/bltb433ba993c5ba36f
Rappelons que grâce à la la politique éclatée du président du Conseil, la société togolaise fait désormais corps avec la condition féminine, sur fond d’engagements pluriels et de politiques publiques ambitieuses qui portent leur fruit.