
Le Togo a consacré d’importantes ressources financières à la modernisation des infrastructures routières. Entre 2010 et 2018, ce sont 741 milliards de francs CFA qui ont été investis. Dans cette politique de développement routier, l’Etat n’a pas perdu de vue les pistes rurales. Le Programme d’appui aux pistes rurales (PAPR II) en est la preuve vivante.
En mettant sur pied la deuxième phase du Programme d’appui aux pistes rurales, le gouvernement entend multiplier les efforts en vue de la création des pôles de développement économique dans les communautés rurales, à travers la libre circulation des personnes et des biens ; puis bien évidemment la transformation structurelle de l’agriculture.
Pistes rurales, accès aux intrants, augmentation de revenus…

Le PAPR I a été financé à environ 23,2 milliards de francs CFA. La seconde phase sera financée à environ 20 milliards de francs CFA (30 millions d’euros). Elle permettra d’améliorer l’accès des ménages et des producteurs agricoles aux intrants et aux marchés, grâce à la construction de 2 000 km de pistes rurales dans les zones de production cotonnière et de café-cacao.
Les réalisations feront accroitre les revenus des producteurs agricoles, les transporteurs et les commerçants. Elles boosteront le développement socioéconomique dans les zones ciblées. Par ailleurs, les pistes rurales permettront de lutter contre l’exclusion sociale parce que les localités seront désenclavées. En d’autres termes, le PAPR II porte en lui les germes d’une amélioration des conditions de vie des populations et de lutte contre la pauvreté.
4 000 km de pistes rurales d’ici 2025
Outre les attentes nouées au PAPR, le gouvernement togolais compte réaliser à l’horizon 2025, 4 000 km de pistes rurales dans l’ensemble des 05 régions économiques. Les deux étapes du PAPR déblayeront le terrain pour d’autres initiatives non moins importantes. De toute évidence, la réalisation des pistes rurales fait partie des programmes phares de la feuille de route quinquennale gouvernementale 2020-2025. Avec elles, la politique agricole du Togo sera consolidée et sa contribution à la richesse du pays va être augmentée.