
Après la coalition des 14 partis d’opposition qui a vu le jour au lendemains des événements du 19 Août 2017 rendant la vie politique togolaise bipolaire entre le pouvoir de Lomé (UNIR) et la C14, suivie il y a quelques semaines d’un second regroupement de l’opposition de trois partis (les Centristes), c’est le tour d’un troisième regroupement de partis d’opposition de voir le jour dans les toutes prochaines heures au Togo.
Selon les informations parvenues à notre rédaction, il sera procédé dans les toutes prochaines heures à la création d’un nouveau regroupement de plusieurs partis d’opposition au Togo. Une troisième force politique de l’opposition qui, selon nos informations va regrouper les partis d’opposition écartés du débat politique togolais issu de la crise actuelle par la coalition des 14 partis d’opposition et qui ont pour vision la république.
De nos investigations et recoupements, les noms des partis comme le Mouvement des Républicains Centristes (MRC) de Abass Kaboua connu pour les propos sans langue de bois et le Front National (FN) du nouveau président intérimaire Dr Didier Améla, ex-membre fondateur de l’ANC, principal parti d’opposition au Togo. Ces deux partis, sont régulièrement cités comme membres et initiateurs du nouveau regroupement de partis d’opposition qui verra le jour au Togo. Le nom de ce regroupement sera selon nos informations, Le Front Républicain avec pour objectif, l’altérité négociée.

Cette coalition entend ratisser large et rallier autour de son idée, les autres partis dont les propositions de sorties de crise sociopolitique que travers le Togo ne sont jamais prises en compte et surtout qui sont écartés du dialogue politique inter-togolais ouvert depuis le 19 février dernier et placé sous la facilitation du président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Troisième regroupements de l’opposition du genre au Togo après la C14 et les Centristes, c’est la conséquence de la division et la profonde crise de confiance qui existent au sein de l’opposition togolaise et qui, depuis de longues années, (28 ans) sont à l’origine des difficultés des togolais à réaliser l’alternance politique tant attendue par le peuple togolais. Une situation qui tire malheureusement ses origines des premiers leaders de l’opposition qui n’ont jamais rien fait pour mettre de côté leurs intérêts personnels au détriment des aspirations profondes du peuple togolais.
Malheureusement, c’est la population togolaise dans son ensemble qui est prise en otage par les errements d’une opposition en manque de volontés et de stratégies réelles dans sa lutte engagée depuis les années 90 au Togo.