
Le mouvement ‘’Do No Harm ‘’ est déjà dans sa phase active seulement un mois après son lancement officiel. Les responsables syndicaux du Togo étaient à un atelier d’échange et d’information en milieu de semaine à Lomé pour s’imprégner du principe du ‘’Do No Harm’’ et des modèles de revendications.
Cette rencontre qui a vu la présence de plusieurs organisations syndicales du Togo comme la CNTT, de l’UNSIT, de la CSTT, de l’USET, FESYSET …était placé sous le thème : « Les différents modèles de revendications sociales et leurs impacts économiques». L’objectif principal était d’informer les participants sur le principe du « Do No Harm » et d’échanger avec eux sur les liens entre la jouissance du droit constitutionnel de revendications et ses impacts sur l’économie du pays, avantages et inconvénients des différentes modèles de revendication et approfondir les réflexions sur ces modèles.
C’est le Président du ‘’DO NO HARM’’ et président de l’UONGTO, Gabriel Batawila, qui a ouvert les travaux de cet atelier et a invité les participants à réfléchir sur les questions « Qui peut prétendre à la jouissance du droit de revendication, et quelle base juridique lui concède ce droit ?», « Soutenez-vous que la jouissance du droit à la revendication engendre toujours des impacts économiques ? ». A la fin des travaux, il a trouvé s’est dit satisfait des discussions « le résultat attendu est presque atteint, car nous sommes arrivés à des perspectifs. La prochaine étape sera de discuter avec d’autres acteurs » a-t-il indiqué.

De son côté, le conférencier du jour, Kofi KAMITOM, lui-même ancien syndicaliste a eu à expliquer aux participants comment dans le cadre de la jouissance de leurs droit constitutionnel, ils peuvent enfreindre aux droits des autres. Ainsi, a-t-il axé sa communication sur la nécessité de privilégier des rapports de partenariat avec l’employeur ou avec l’Etat. « Nous voulons appeler tous les acteurs syndicaux à réfléchir sur un certain nombre de choses qui pourront conduire à faire moins mal à la société et à l’économie », a-t-il indiqué.
Dans la synthèse des travaux, les participants ont convenu que tout citoyen peut jouir du droit de revendication soit individuellement ou collectivement et pour chaque cible est endossée par des textes juridiques. Ils ont aussi constaté ensemble que des modèles de revendication constituent par fois du manque à gagner pour l’employeur et fait du mal à l’économie.
Voici un extrait de la synthèse des travaux de l’atelier:
Tout citoyen peut jouir du droit de revendication soit individuellement ou collectivement et pour chaque cible est endossée par des textes juridiques (déclaration universelle des droits de l’homme, la convention relative aux droits de l’enfant, le code de l’enfant, la loi de 1901 et de 1887, …)
Que les revendications peuvent impacter positivement ou négativement l’économie et la société (une amélioration conséquente motive l’employé qui accroît sa production. Par contre le blocage des activités qui est un manque à gagner nuit à l’économie. En outre des formes de revendications créent d’énormes mises en cause : élève/enseignant, malade/médecin …)
Des modèles de revendication tant sur le plan général que national ont été répertoriés ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients Des modèles de revendication à faibles impacts socio-économiques ont été identifiés. Il s’agit de: Le lobbying, Les services minimums, Les cadres de concertation, Le dialogue social…