
Au Togo, l’entrepreneuriat a le vent en poupe. L’Etat-providence a quasiment disparu dans un pays où la démographie est davantage galopante, dans un climat social caractérisé par un manque d’emplois. Et la capitale Lomé, se taille la part du lion de création d’entreprises par rapport aux autres grandes villes du pays.
En effet, l’état des lieux de la situation a piqué au vif les dirigeants qui ont rapidement enchaîné des réformes pour assouplir l’environnement des affaires et promouvoir l’entreprenariat, seul moyen sûr d’autonomiser les populations. Ainsi, de 2012 à ce jour, les résultats de ces efforts sont nettement perceptibles avec leur lot de changements dans la vie des citoyens. L’on note de 2012 à 2019, près de 8 900 entités ont été créées en moyenne annuelle. Majoritairement, elles se concentrent dans le secteur du commerce (73%), dans les services (26%) et l’activité industrielle (1%). Principalement, ce sont les réformes intervenues ces dernières années ainsi que les différentes barrières levées par les autorités, qui ont boosté l’esprit entrepreneurial sur le plan national.
Ainsi, selon les chiffres, la part belle est faite à la capitale Lomé. D’après les données du Centre de formalité des entreprises (CFE), ils renseignent qu’il y a une forte concentration des entreprises (62,9%) dans le Grand Lomé. D’autres sont installées dans la région des Plateaux (10,3%), les autres zones de la région maritime (8,5%), la région centrale (6,9%). Kara abrite 6,1% des entreprises et la région des Savanes compte en son sein 5,1%. Généralement, 95% des entreprises togolaises sont de petite taille et jeunes, avec en moyenne 05 ans d’existence. 83% d’entre elles ont au maximum 10 ans d’existence.

Le plus intéressant, l’ampleur que l’entrepreneuriat privée est entrain de prendre au Togo. Et ceci grâce à l’allègement des conditions de création d’entreprise avec la réduction des tracasseries administratives.