
Encore une fois, la liberté d’expression menacée au Togo. Incompris ou mal compris par les activistes de l’opposition, le journaliste chroniqueur politique togolais Firmin Teko-Agbo invité ce vendredi dans une émission sur une radio de la place à Lomé, fait l’objet de menaces de mort sur les réseaux sociaux.
En effet, alors que le confrère togolais parlant du fonctionnement de l’institution ‘’Chef de File de l’Opposition’’, a estimé que selon la loi le budget de fonctionnement de cette institution est estimé à 500 millions de Fcfa. Ce qui devrait permettre au Chef de file de l’opposition togolaise, Jean-Pierre Fabre de mettre en place un cabinet pour un meilleur fonctionnement de son institution. Une déclaration mal comprise et qui a suscité le courroux et la colère des activistes de l’opposition au point de menacer le confrère de mort. « Si j’ai le pouvoir, je lui ferai du mal même lui ôter la vie, mendiant qu’il est » peut-on lire entre autre comme menaces sur la toile. Ces menaces interviennent juste au lendemain de la publication d’un rapport du CROP, une institution de sondages qui a rendu public jeudi à Lomé un rapport de sondages faisant état de recule de la liberté d’expression au Togo.
Dans ce rapport sur la question de la liberté d’expression au Togo, Afrobaromètre révèle que le taux de togolais qui se sentent « assez libres » ou « entièrement libres » d’exprimer leurs opinions est passée de 60% en 2014 à 39% en 2017 ». Cette situation est la conséquence du fait que depuis le début de la crise politique togolaise en Août dernier et surtout avec la prolifération des réseaux sociaux, les gens ne sont plus libres d’exprimer leurs opinions. Les menaces dont est victime Firmin Teko-Agbo est la parfaite illustration du fait que depuis 2017, la liberté d’expression est durement et dangereusement mise en mal au Togo.

Cette situation est assez déplorable que les gens puissent se comporter de la sorte juste pour le simple fait que des gens émettent des avis contraires à leurs opinions. Il devient impérieux que des séances de sensibilisations et d’éducation soient organisées à l’endroit des populations sur la liberté d’expression et le bon usage des réseaux sociaux afin de mettre fin à ces genres de comportements indignent. Les autorités gouvernementales du Togo doivent aussi prendre leur responsabilités afin de mieux réguler et sanctionner ces mauvais utilisateurs des réseaux sociaux à travers une loi comme c’est le cas au Bénin, au Cameroun et dans bien d’autres pays.