
En prélude à la présidentielle de 2020 et dans le souci de contribuer au maintien du climat de paix tout au long de ce scrutin, la Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafique des armes légères et de petits calibres, a lancé ce lundi 16 décembre, une campagne de sensibilisation à la lutte contre l’extrémisme religieux et à l’apaisement social.
En effet, la cérémonie de lancement de cette compagne présidée par le vice-président de cette commission, M. Inoussa Bouraïma, a saisi l’occasion pour rappeler le contexte sécuritaire actuel en Afrique et dans la sous-région ouest-africaine. Un contexte marqué par des conflits internes et interétatiques, l’instabilité politique, la criminalité transfrontalier, le terroriste et la piraterie maritime dont sont victimes, le Tchad, le Cameroun, le Nigeria, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, où sévissent les groupes djihadistes. C’est après avoir dressé ce tableau sombre qu’il a salué le Président de la République Faure Gnassingbé pour sa politique de paix et de réconciliation. « Je voudrais rendre un hommage mérité au chef de l’État Faure Gnassingbé pour sa politique de paix et de réconciliation nationale quine cessent d’être traduite à travers les mesures sécuritaires assurées par les forces de l’ordre et de sécurité afin de garantir la paix, la sécurité et la quiétude de nos populations » a-t-il déclaré.
Cette campagne de sensibilisation se déroulera sous le forma d’une série de rencontres d’échange, destinées aux responsables des confessions religieuses,’ des chefs traditionnels et des organisations de la société civile notamment les associations de femmes et de jeunes. Pour la Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafique des armes légères et de petits calibres, selon des sources biens renseignées, les groupes djihadistes se revendiquent généralement d’une certaine religion. Il s’agit donc à travers cette campagne de répondre à l’interrogation selon laquelle « quel doit être le rôle des dignitaires religieux de cette religion dont ils se revendiquent », a indiqué Inoussa Bouraïma.

Lorsque nous savons que généralement la tenue des processus électoraux en Afrique sont source de violences et de conflits, à la veille de la présidentielle du 22 février 2020 il est important de sensibiliser les populations sur les valeurs de paix. « A quelques semaines de la présidentielle de 2020, il s’avère nécessaire d’œuvrer à l’amélioration du climat de confiance et de dialogue au sein de la société en prônant des comportements citoyens dans la vie de tous les jours en général et précisément durant la période électorale que nous souhaitons apaisée » a conclu le vice-président de la Commission Nationale de lutte contre la prolifération, la circulation et le trafique des armes légères et de petits calibres.