
Le paludisme est la principale cause d’hospitalisation et de mortalité au Togo. Dans sa dynamique de gouvernance concertée et d’amélioration du mieux-être, l’Etat a pris l’arme de défense. Il s’en sert pour combattre cette maladie potentiellement mortelle, causée par des parasites transmis par des moustiques anophèles femelles infectés.
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique estime que le paludisme est endémique avec une transmission qui dure presque toute l’année sur le territoire. C’est la raison pour laquelle il s’engage dans une démarche de prévention, d’accès aux soins et de guérison.
Mieux vaut prévenir que guérir

Dans le sens de la prévention, l’Etat offre constamment aux populations de quoi se prémunir contre le vecteur de la maladie. En effet, des campagnes de distribution de moustiquaires sont organisées. La dernière en date est celle de 2020 qui a permis d’offrir 6,5 millions de moustiquaires à imprégnation durable à chaque ménage.
L’initiative est conforme aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui demande à tous les pays de renouveler les moustiquaires chaque trois (03) ans.
Un traitement moins coûteux
En ce qui concerne l’accès aux soins, le test rapide et les médicaments de lutte contre le paludisme simple ou grave sont gratuits dans les centres de santé. L’extension progressive de l’assurance maladie et la volonté manifeste des autorités à parvenir à la couverture sanitaire universelle, accroissent la promptitude des populations, même dans les zones rurales, à se rendre dans les structures sanitaires en cas de crise de paludisme.
Une incidence en baisse
Selon un récent rapport mondial, l’incidence du paludisme au Togo a régressé de plus de 25% entre 2015 et 2018. Sur la même période, la mortalité a diminué de 8%. La mortalité spécifique due au paludisme est passée de 0,3‰ en 2011 à 0,12‰ en 2018.
Quant à la létalité, elle est passée de 3,1% en 2011 à 2,4% en 2018 chez les adultes et de 6,5% à 3,5% chez les enfants de moins de 05 ans, de 2015 à 2018. Fort de ces résultats déjà significatifs, le pays projette de contenir davantage le paludisme, en travaillant encore plus sur la réduction de la transmission de la maladie par le contrôle des vecteurs.