Le 13 octobre, la communauté internationale célèbre la Journée internationale de prévention des catastrophes. Cette journée, instituée en 1989 par l’Assemblée générale des Nations Unies, vise à sensibiliser les populations sur la nécessité de réduire les effets dévastateurs des catastrophes sur la vie humaine et les moyens d’existence.
Le Togo face aux défis de la prévention des catastrophes
Le Togo n’est pas épargné par les catastrophes naturelles. L’aggravation du phénomène d’érosion côtière, intimement liée aux changements climatiques, provoque un recul inquiétant du trait de côte. Des habitats, des infrastructures routières et industrielles, ainsi que des complexes hôteliers, sont chaque jour davantage menacés par la mer. Le gouvernement togolais a engagé de vastes actions pour renforcer la résilience des communautés face aux multiples risques.

Un thème qui interpelle
Le thème retenu cette année, « Financer la résilience, pas les catastrophes », interpelle tous les acteurs à investir davantage dans la prévention et la préparation plutôt que dans la réponse aux désastres une fois survenus. Selon les Nations Unies, un système d’alerte précoce efficace peut sauver des vies et réduire de plus de 30 % les pertes et dommages.
Des initiatives structurantes
Le gouvernement togolais a mis en place plusieurs initiatives structurantes pour prévenir les catastrophes, notamment : – La mise en œuvre du plan opérationnel du Système d’Alerte Précoce multirisque (SAP); – L’élaboration de la cartographie nationale des zones à risques; – Le renforcement du réseau d’équipements hydrométéorologiques; – La conduite de campagnes d’information, d’éducation et de communication sur la prévention des risques
Rappelons que le gouvernement togolais à travers le ministère de la sécurité, appelle à la mobilisation de tous les acteurs pour poursuivre les efforts déjà entrepris pour prévenir les catastrophes et bâtir un Togo plus résilient. Il s’agit de créer une synergie entre les institutions publiques, les collectivités territoriales, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers pour garantir un développement durable et solidaire.

