
Depuis mardi 29 mars 2022, le Togo connait une légère hausse des prix des produits pétroliers. Une situation que le gouvernement a justifié lors d’une conférence de presse tout en promettant prendre dans les prochains jours, une batterie de mesures pour accompagner la population dans ces moments qui coïncides avec une vie chère.
En effet, devant la presse, trois commissaires du gouvernement à savoir, le ministre en charge du commerce et de la promotion de la consommation locale, Adedze Kodzo, le ministre du transport, Affoh Atcha-Dédji et le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Akodah Ayewouada. L’objectif de cette rencontre avec les professionnels de l’information était d’apporter à la population, les éclaircissements sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à revoir à la hausse les prix des produits pétroliers mais surtout la volonté du gouvernement de faire preuve de transparence dans sa gouvernance. Ainsi, selon eux, l’une des raisons principales, est le conflit Russo-Ukrénien et l’environnement économique mondiale qui est depuis quelques moments délétère lié à l’impact de la Covid-19. Une situation qui a conduit à la hausse du prix du baril du pétrole sur le marché international.
« On note que tout bouge dans le mauvais sens en ce qui concerne les prix un peu partout que ce soit en Europe où en Afrique tout précisément dans notre sous région ouest africaine, les prix bougent. En 2019, le brut était de 18 Dollars le baril et qu’aujourd’hui en 2022, le baril est passé de 18 Dollars à 110 voir 120 dollars. Une augmentation exponentielle qui a suffisamment fait saigner le budget de l’État » justifie le ministre Adedze Kodzo avant de préciser que la hausse des prix devrait faite depuis depuis juillet 2021. « si les prix sont maintenus à ce niveau depuis juillet 2021, c’est parce qu’il y a eu de gros efforts fournis par le gouvernement sur instruction du chef de l’État. » A préciser que malgré cette hausse, non seulement le Togo affiche les seconds prix les bas de la sous-région derrière le Nigeria mais surtout le gouvernement continue de subventionner les produits pétroliers avec près de 3,2 milliards FCFA pour amortir le choc. Sinon sans subvention, les vrais prix à la pompe seraient autour de 700 et 800 F.
Pour les émissaires du gouvernement, cette hausse des prix des produits pétroliers qui intervient dans une période où la vie chère touche toutes les couches, le gouvernement promet une batterie de mesures d’accompagnement en vue de soutenir la résilience des populations à y faire face. Ainsi, le gouvernement entend dans les jours à venir, faire des annonces fortes notamment la réduction des taxes dont les taxes sur les voitures à moteurs (TVM), des contrôles des prix des produits de première nécessité sur le terrain pour arrêter et punir les personnes qui augmentent à leur gré les prix; le plafonnement des prix de certains produits…