
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan National de Développement(PND) du Togo, la société Boss-industrie de l’homme d’affaires togolais BOSSIADE Kodjo a choisi de faire de la transformation du gingembre et du poivre dans la préfecture WAWA, grenier de la production de ces deux produits. Ceci conformément à l’axe2 du PND et en partenariat avec ses partenaires marocains.
En effet, l’installation de cette usine permettra de porter la production du gingembre annuelle du gingembre frais dans la préfecture de 60.000 tonnes dont 40.000 tonnes dans la zone Ouwi et 20.000 tonnes dans la zone Litimé à une production annuelle d’ici 2022 à 200.000 tonnes de gingembre et 10.000 tonnes de poivre. L’installation de l’usine s’inscrit dans la droite ligne du projet « Renforcement de la production des filières gingembre et poivre dans le Wawa». Ce projet a un lien avec l’axe 2 du plan national de développement (PND) du Togo lancé le 4 mars 2019 par Faure Gnassingbé. L’axe 2 du PND ouvre la voie au développement des pôles de transformation agricole, manufacturiers et des industries extractives.
Le projet pilote, «Renforcement de la production des filières gingembre et poivre dans le Wawa» a été lancé le 15 juin 2019 à Gbadi-N’Kugna par le directeur régional de l’agriculture, Dr Claude Batchassi A, représentant le ministre togolais de l’agriculture. Plusieurs personnalités étaient présentes à la cérémonie couplée avec l’ouverture de la campagne électorale pour les élections municipales du 30 Juin 2019 dans les 3 communes de la préfecture de Wawa.

Parmi les cadres et fils du milieu, on notait la présence d’une forte délégation marocaine, partenaires du projet. Le projet qui apporte une usine de transformation de transformation du gingembre et de poivre fait déjà la fierté des producteurs. Présents à la cérémonie, ils estiment que, bientôt une nouvelle vie va s’ouvrir devant. Car, les gingembres et poivres vendus à la criée et qui n’impactent pas grandement leur quotidien va connaître une fin. Tous ne jurent que par cette usine, une initiative de leur fils, le directeur de la société, BOSS Industrie, M Bossiadé Koudjo.
Dans la préfecture de Wawa, la production annuelle du gingembre frais avoisine 60.000 tonnes dont 40.000 tonnes dans la zone Ouwi. Elle réunit près de 4000 agriculteurs dont 2500 femmes. Après lavage et séchage, une quantité de 15000 tonnes est destinée à l’exportation. Mais avec le projet pilote précité cité, il est envisagé d’ici 2022, de porter la production annuelle de 200.000 tonnes de gingembre et 10.000 tonnes de poivre. Selon le promoteur, M BOSSIADE Koudjo, le projet est porteur d’espoir et d’espérance pour des milliers d’agriculteurs.
« Il mettra en valeur les filières gingembre et poivre en encourageant l’émergence des coopératives et des réseaux d’agriculteurs qui organisent la grande production de gingembre et de poivre, la transformation locale des produits bruts et leur commercialisation », a déclaré M BOSSIADE. Avant de décliner la vision du projet : l’amélioration de la gestion des ressources naturelles ; la gestion de la fertilité des sols ; les opportunités d’exportation, le financement du secteur rural. Sans oublier l’insertion des jeunes dans le secteur, l’amélioration des pistes rurales ou encore « la prise en compte des femmes», « l’amélioration du stockage» etc. Projet très ambitieux, il s’inscrit dans l’axe 2 du plan national de développement lancé le 04 mars 2019 par Faure Gnassingbé.
Selon M Bossiadé, l’usine sera installée en 2020 et en 2021, commencera la culture du poivre. A en croire le promoteur, le financement du projet ne va pas rencontrer de difficultés puisque la Banque mondiale est déjà prête pour apporter son soutien financier au projet. Elle n’attende que la phase de lancement pour agir, explique le promoteur.
En attendant l’installation, les partenaires marocains font savoir que, leur apport à l’initiative ne manquera pas.
Pour le préfet de Wawa, Soménou Atsou, l’économie de la préfecture se repose essentiellement sur la culture qui occupe la grande partie de la population. Les produits cultivés sont le café, le cacao, le gingembre, le poivre etc. Le milieu dit le préfet est considéré comme le berceau togolais de la culture du gingembre et du poivre. En choisissant Gbadi-Nkugna pour lancer le projet, n’est pas le fruit du hasard. Pour cela, M Soménou Atsou a invité tous les fils et filles du terroir sans exception, à soutenir le projet pour une atteinte des objectifs assignés.
Et le soutien, les us et coutumes se sont mobilisés pour exhorter les producteurs, les populations pour la réussite du projet.
«Renforcement de la production des filières gingembre et poivre dans le Wawa» séduit déjà des partenaires marocains qui ont fait savoir qu’ils vont mettre tout en œuvre pour la réussite de cette initiative.
Selon Dr Abderahman Kriouile, CEO/ Co-Fonder, de la société FARASHA Système qui intervient dans les énergies renouvelables à qui nous avons tendu notre micro a confié que, sa structure va installer deux centrales dans le cadre de l’installation de l’usine de transformation du gingembre et du poivre.
«L’idée pour nous, c’est d’installer des centrales solaires : une pour l’énergie concernant l’unité de séchage du gingembre et une autre pour l’électrification du village de la commune Wawa 2. Nous sommes venus dans le village pour voir de plus près la réalité des choses, évaluer le coût pour faire le montage du projet, sa réalisation», a expliqué Dr Abderahman Kriouile.
Comme lui, M Abdelaziz KRIOUILE, PDG de SUPMTI dit que, dans la vision de la coopération sud-sud, la délégation dit être au Togo pour apporter son soutien au PND. «Nous sommes venus pour soutenir le PND et le projet de l’usine à Wawa 2. Nous sommes prêts à donner de bourses d’étude pour Wawa 2 et pour la préfecture de Wawa, une quarantaine (40) de bourses. A côté des ressources naturelles exportées surtout en matière de gingembre et poivre, il faut développer les ressources humaines pour donner un élan à la préfecture en particulier et au Togo en général », a-t-il indiqué.
Il sied de préciser que la prestigieuse école supérieure de l’ingénierie et de management et de télécommunications et de l’informatique (SUPMTI). Son directeur, M. KRIOUILLE ABDELAZIZ informe déjà que, dans le cadre de la coopération universitaire, son école accueille déjà une dizaine d’étudiants togolais pour l’étude supérieure dans des domaines pointus. Ainsi, M. a affirmé que ces étudiants togolais font montre de l’assiduité et de l’excellence.
La délégation marocaine qui a ses côtés, l’Attaché Économique de l’Ambassade du Togo au Maroc, M ABASSAH Abayili Kokouvi était à Lomé dans le cadre du premier forum Togo-UE qui s’est déroulé les 13 et 14 juin 2019 à Lomé. Elle est composée:
– M. Abdelaziz KRIOUILE, PDG de SUPMTI, chef de la délégation marocaine au forum UE-Togo
– Dr Abderahman KRIOUILLE, CEO/ Co-Fonder,
– M. Ragala Fellous MOKTAR, homme d’affaire.
Pour un petit rappel, la délégation a vanté les mérites et le travail sérieux du chargé d’affaires a.i, M Koudjo ADANOU. Selon la délégation, les efforts du Chargé d’Affaires a.i. a renforcé les liens d’amitié et de coopération sud-sud exemplaire et mutuellement bénéfique entre la République Togolaise et le Royaume du Maroc. Ils ont à cet effet félicité le Président togolais M. Faure Essozimna GNASSINGBE pour sa vision panafricaine qui a favorisé l’ouverture de l’Ambassade du Togo au Maroc en 2015.