
Au Togo, depuis quelques jours, l’actualité est marquée par l’histoire d’une vidéo virale, mettant en action des mineurs tournant une vidéo pédopornographique. Le démantèlement de ce réseau a été possible grâce au rôle déterminant de de plusieurs acteurs dont l’ONG 123-Togo de la Togolaise Waklatsi Blain Grétah, la première à lancer l’alerte alors que la vidéo circulait depuis longtemps.
En effet, si aujourd’hui l’on est parvenu au démantèlement de ce réseau de faussaires et de criminels qui a réalisé cette vidéo de pédopornographie avec des enfants de 4 à 15 ans, c’est bien grâce à l’alerte lancée par l’ONG 123-Togo, notamment grâce à sa présidente Grétah Waklatsi Blain. Car, bien que cette vidéo circule depuis bien longtemps sur la toile, il a fallu selon nos informations, que la présidente de cette ONG soit informée de l’existence d’une telle vidéo par un internaute à l’issue d’une de ses livres sur Facebook, pour qu’elle prenne sur elle de saisir aussi bien les autorités sécuritaires togolaises que françaises ainsi que certains influenceurs sur la toile, pour que suite soit donnée à cette affaires. Malheureusement, aujourd’hui, les efforts et le rôle déterminant de cette ONG 123-Togo, semblent ignorer par le grand public. Car tout le regard est focalisé sur le rôle secondaire d’une autre organisation qui en réalité et selon nos recoupements, n’est rentrée en jeu dans cette affaire qu’a la suite des alertes lancées par l’ONG 123-Togo plusieurs jours après. Selon la présidente de l’ONG 123-Togo, c’est bien elle qui est à l’origine des alertes.

« En fait la vidéo qui circule aujourd’hui et les gens s’indignent, est une vidéo qui date d’environ 2 ans. C’est quelqu’un qui me l’a envoyée le samedi 20 mars 2021. J’étais dans une live sur ma page GretahWklatsi, quand un jeune homme du nom de Denis m’a interpellé pour me dire qu’il a reçu une vidéo et qu’il faut qu’on réagisse. C’est un abonné et je le connais en plus. Je lui ai dit, envoie la vidéo par WthatSapp je vais voir de quoi il s’agit. J’étais dans le live quand la vidéo est arrivée. J’étais tellement choquée que , j’ai dit ce n’est pas possible mais je n’ai pas parlé dans le live. Quand j’ai fini le live, j’ai appelé le commissaire divisionnaire Tchala qui gère la région Maritime, je lui ai dit que je vais l’envoyer une vidéo mais ça va être choquant. Il m’a demandé où est ce que j’ai trouvé la vidéo. Je lui ai dit que c’est un jeune qui me l’a envoyée. De lui demander où est ce qu’il a trouvé la vidéo. Le jeune m’a dit que c’est dans un groupe. Le commissaire m’a dit qu’il va transférer la vidéo à la section de la police qui gère ce genre de cas. Le lundi effectivement, le commissaire m’a envoyé les messages de celui à qui l’affaire a été confiée. Massages dans lesquels le messieur disait de me rassurer qu’il gère l’affaire. Lundi midi, j’ai fait un live Facebook, et j’ai fait les captures d’écran des enfants et j’ai demandé à tout le monde de partager les images afin qu’au moins un parent des enfants réagisse. Parce que je pense que les parents n’étaient pas courant. J’ai mis les photos vers 14h, le soir j’ai eu 992 partages… » Voilà en gros comment la présidente de l’ONG 123-Togo a sonné l’alerte de cette affaire avant que d’autres personnes notamment Ougoutsi Béhenzin ne rentre dans la danse pour aussi contribuer au démantèlement de ce réseau par les autorités sécuritaires du Togo.
lI convient de dire que, l’ONG 123-Togo a vu le jour en septembre 2009 en France avec pour objectif de venir en aide les enfants vulnérables et défavorisés. Depuis, elle a réalisé beaucoup de projets au Togo, notamment la construction d’un centre éducatif à Agbanakin ; don de matériels didactiques aux écoles dans plusieurs villages ; don de matériels de soins à quelques dispensaires ainsi que le parrainage d’enfants à travers des bénévoles français. Sans oublier son engagement dans la protection des enfants et filles victimes de viols.