
« Existe-t-il pour l’Homme un bien plus précieux que la santé » ? La réponse à cette interrogation de Socrate est non, sans aucun doute. Et les premières autorités du Togo en sont conscientes. Elles ne cessent de multiplier les efforts en vue de l’accès universelle aux soins de santé à la population togolaise.
En effet, la santé n’a pas de prix, en l’occurrence pour le Togo, pays passionné pour la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD). Ainsi, ces dernières années et particulièrement à partir de 2005, les gouvernants ont accéléré le rythme des initiatives pour permettre aux citoyens de tout âge de vivre en bonne santé. Graduellement, le pays quitte l’étape de la précarité des services de santé ou infrastructures sanitaires et se rapproche de la couverture sanitaire universelle, objectif en première page de la politique nationale de développement.
En mi-mars 2021, le programme de couverture sanitaire universelle du Togo a incité la Banque mondiale à accorder 40 milliards de francs CFA au pays. Comme escompté dans la feuille de route gouvernementale, l’objectif est de garantir aux enfants, jeunes, adultes et personnes âgées, l’accès aux services de santé de qualité. La couverture universelle renforcera le capital humain ; généralisera l’assurance maladie pour les personnes vulnérables, les femmes enceintes, les handicapés, etc. grâce à la construction et l’équipement des centres de santé, l’accroissement du nombre d’agents de santé…

Aujourd’hui, on ne peut pas parler de la santé sans évoquer la crise sanitaire qui dure depuis plus de 12 mois maintenant. Au Togo, le premier cas de covid-19 a été annoncé le 06 mars 2020. Avec promptitude, le pays a resserré les boulons : réhabilitation des infrastructures sanitaires ; construction, modernisation et équipement des centres de santé. En mi-décembre 2020, la somme dépensée pour lutter contre la pandémie était de 107,5 milliards de francs CFA avec 22,8 milliards consacrés aux mesures de riposte sanitaire.