
Dans son ambition de renforcer le système éducatif national, le Togo a entrepris différentes réformes notamment la réformes des collèges d’enseignement général à travers le projet PAREC qui bénéficie du soutien financier de l’Agence Française de Développement.
En effet, l’ambition des autorités togolaises à travers cette réforme est d’ accroître les capacités d’accueil des collèges, de renforcer la gouvernance territoriale des établissements et la formation des enseignants et des directeurs d’écoles. Ainsi, la première phase de ce projet 2014-2018 a pris la construction de 160 salles de classes dans des collèges de zone semi-rurale, qui ont été équipés de latrines et de points d’eau, de mobilier ainsi que de matériel pédagogique, plus de 40 000 manuels scolaires distribués. Des améliorations dont les élèves sont les premiers bénéficiaires. Déterminé à agir sur toutes les dimensions de la qualité de l’enseignement, le gouvernement togolais grâce au projet PAREC a pu former plus de 3 000 enseignants de français et de S.V.T. au niveau national, ainsi que la totalité des directeurs d’établissement du pays, et entamer l’allègement des programmes scolaires.
Cette première phase s’étant achevée cette année 2019, la seconde a été lancée et va s’étendre une période de quatre ans. Elle se décline en trois grands axes majeurs à savoir: le renforcement des capacités de près de 4000 chefs d’établissement, enseignants volontaires et titulaires. De même, il est prévu la construction et l’équipement de 380 nouvelles salles de classes ainsi que l’appui au déploiement opérationnel du projet. Également à travers le projet PAREC, le gouvernement togolais entend renforcer la gouvernance des établissements et le soutien pédagogique. L’exécution de ce projet est assurée par les ONG Aide et Action et Plan International Togo.

Il faut préciser que la phase II de ce projet PAREC va couvrir essentiellement les régions Maritime, Plateaux et savanes avec un accent sur l’apprentissage dans certaines disciplines scientifiques et la formation académique spécifique pour les enseignants. Cette phase II a déjà le soutien financier de l’AFD pour environ 10 milliards de francs CFA.