
Le vendredi 23 novembre, soit une semaine après l’ouverture de la 15eme foire internationale de Lomé, le thème de cette année « La chaîne de valeur, vecteur du progrès économique » a été au coeur d’une conférence débat au Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF).
Il s’agit à travers cette conférence d’expliquer aux opérateurs économiques et visiteurs de la foire ce que sait qu’une chaine de valeur et en quoi elle constitue de nos jours un vecteur de développement. Ainsi, selon les communicateurs, la chaîne de valeur est l’enchainement des opérations depuis les intrants jusqu’à la consommation finale, en passant par la production primaire, la transformation du produit et sa commercialisation. Un accent a été surtout mis sur le fait contrairement à ce que beaucoup pense, on utilise l’expression chaîne de valeur dans tous les domaines, pas seulement en agriculture ». Cette conférence débat a permis aux participants de comprendre que » partout où il y a un service de transformation qui aboutit à un produit fini, il y a chaîne de valeur« .
Selon Robert Kokou Sédjro, président de l’Association des Exportateurs d’Anacarde au Togo, “La filière part d’un produit de base et abouti à des produits finis, alors que la chaine de valeur part d’un produit particulier ou spécifique pour un marché précis local, régional ou international “. La filière anacarde par exemple, le produit de base est la noix de cajou à partir de laquelle on peut avoir des produits finis comme la mangue blanche et la mangue grillée, le jus de pomme de cajou. Ces différents produits finis sont destinés à différents marchés« .

De son côté, Mawuli Couchoro, professeur à l’université de Lomé, a indiqué « qu’il faut aller au-delà de la production des produits bruts vers la transformation, en étant en place des infrastructures de transformation de production pour les marchés internationaux ».