Le désormais grand opposition du président Ougandais est rentré en grands pompes cet au pays. Bobi Wine. Il sonnait 13 heures, heure locale à l’aéroport d’Entebbe ce jeudi quand l’avion qui lui transportait s’est posé. Alors que plusieurs personnes, notamment ses partisans attendaient pour un bain de foule c’est à peine il foulé le sol ougandais que la police l’a conduit directement à son domicile dans un climat très tendu.
En effet, depuis son vol de retour après avoir passé un moment aux Etats-unis où il était soigné avoir été selon lui « torturé en détention » en Ouganda, Bobi Wine publiait sur les réseaux sociaux une série de photos retraçant chaque étape de son voyage du retour: béret rouge sur la tête, il se tient debout avec une canne, dans l’avion, dans une salle d’embarquement à l’aéroport d’Amsterdam, puis de Nairobi. Ce qui a alimenté la ferveur et l’impatience de ses partisans, qui admirent son franc-parler et son esprit critique contre le président ougandais. De nombreux sympathisants et journalistes qui voulaient se rentre à l’aéroport ont été refoulés.
C’est seulement ses proches qui ont été autorisés à l’accueillir. Son manager précis à nos confrères de rfi que Bobi Wine a été d’abord conduit dans un commissariat de police avant que Nicholas Opiyo, un de ses avocats et défenseur des droits de l’homme n’assure qu’il a été conduit à son domicile par la police. Information confirmée par la police elle-même « Bobi Wine est en sécurité chez lui », assure Ofwono Opondo, un porte-parole de la police, coupant court aux rumeurs faisant étant de son arrestation.

