Après le premier vote, samedi dernier remporté par l’opposition notamment le PDP avec 385 voix d’avance sur le parti au pouvoir, la commission électorale a décidé de reprendre le scrutin ce samedi. L’opposition à son tour conteste les résultats qui donnent vainqueur le candidat du pouvoir selon les résultats de ce samedi.
En effet, sur plus de 500 000 votants, ce samedi, seules 482 voix séparent le vainqueur Gboryega Oyetela du parti au pouvoir, le Congrès des progressistes, de son adversaire Ademola Adeleke du Parti populaire démocratique (PDP). Un résultat très serré pas trop loin de celui de l’opposition réalité samedi derniers. Ce qui fait que l’opposition rejette ce résultat. Elle dénonce des irrégularités notamment les intimidations et tentatives d’empêchement de ses électeurs à aller voter. Selon le candidat de l’opposition, ses partisans ont été « harcelés, empêchés d’aller voter ». Accusations presque confirmée par le consul des Etats-Unis à Lagos, qui estime que les observateurs américains, européens et britanniques ont constaté des tentatives d’interférence et d’intimidation d’électeurs.
D’âpres Boukola Saraki, candidat du PDP à la présidentielle, sur Twitter, « il est décourageant de voir que les premiers bénéficiaires du processus électoral crédible de 2015 sont désormais ceux qui sabotent les principes de base de notre démocratie ». Il dénonce ainsi les irrégularités et les manœuvres du pouvoir pour empêcher son candidat de remporter ce scrutin. Par contre, le président Muhammadu Buhari, a pour sa part félicité le vainqueur d’Osun. Il a aussi recommandé aux contestataires de saisir la justice pour statuer sur leur cas.
Il convient de rappeler que ces locales constituent le dernier grand texte du président Buhari avant la présidentielle de février 2019 prochain. Élection à la quelle il est candidat à propre succession.

