
Au Niger, pour la première fois de son histoire politique, le pays a assisté ce vendredi 02 avril, à la transition démocratique du pouvoir entre le président sortant Issouffou Mahamadou et le nouveau président nouvellement élu, Mohamed Bazoum. Cette cérémonie a connu la présence de plusieurs chefs d’État, dont le doyen des chefs d’État de l’Afrique de l’ouest, le président togolais Faure Gnassingbé.
En effet, si jusqu’à présent la transmission du pouvoir au Niger se faisait entre un comité de transition et un président élu, c’est la première fois dans l’histoire du pays que le passage de témoins à la tête du pays se fait entre un président élu sortant et un president nouvellement élu. Ainsi, le passage de charge entre le président président sortant Issouffou Mahamadou, arrivé au terme de ses deux mandats à la tête du pays et Mohamed Bazoum, candidat de son parti, démocratiquement élu lors du second tour de la présidentielle de février dernier, a vu la présence malgré la pandémie de la Covid19, d’un parterre de chefs d’État, dont le jeune doyen des chefs d’État de l’Afrique de l’ouest, le togolais Faure Gnassingbé.
Dans son toute première allocution devant ses pairs en qualité de chef d’État, Mohamed Bazoum, a rendu hommage à son prédécesseur, Issouffou Mahamadou pour tout ce qu’il a fait depuis son arrivée à la tête du pays il y a dix ans. Il est notamment revenu sur le parcours qu’ils ont eu ensemble depuis trente ans et de leur parti PNDS qu’ils ont créé ensemble en 1990. Pour le cette cérémonie de passation de charges n’est rien que la concrétisation d’une longue aventure« L’acte de naissance d’un projet dont la présente cérémonie n’est pas le moindre aboutissement », a-t-il déclaré. Pour le nouveau président nigérien, son mandat sera placé sous le signe de la consommation et de la continuité de ce que Issouffou Mahamadou a commencé avec un accent particulier sur la lutte contre la corruption. Par conséquent, . « Quiconque a une responsabilité dans l’administration répondra de ses actes », a-t-il prévenu

Il convient de rappeler qu’une dizaine de chefs d’État africains étaient présents au centre Mahatma Gandhi de Niamey. Il s’agit notamment le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le tchadien Idriss Déby, de Faure Gnassingbé du Togo,…La France quant à elle, était représentée par son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Notons que le dirigeant togolais a été accueilli à sa descente d’avion par une forte colonie togolaise vivant au Niger.