
Élu président de la République du Niger à l’issue du second tour de la présidentielle de février dernier, le nouveau président Mohamed Bazoum a officiellement pris les commandes du pays vendredi 02 avril 2021 a la suite d’une impressionnante cérémonie de prestation de serment devant un parterre de chefs d’État africains.
En effet, si le nouveau président place son mandat sous le signe de la continuité des actions déjà entreprises par son prédécesseur et ami de longue date, Issouffou Mahamadou, l’homme entend mettre une action particulière sur un des chantiers qui gangrènent la plupart des pays africains dont le Niger. Constituant une menace et un frein au développement de l’Afrique.
Il s’agit notamment, du renforcement de la lutte contre la corruption dans le pays. Pour Mohamed Bazoum, une lutte accrue sera menée contre la corruption dans le pays et ce sera tolérance zéro pour tous les acteurs de l’administration publique qui se livreront à des actions de corruption. Il a d’ailleurs été on ne peut plus clair et cathegorique sur le sujet dans son tout premier discours.« Quiconque a une responsabilité dans l’administration répondra de ses actes », a-t-il prévenu.

Rappelons que le Niger, malgré le potentiel de richesses dont dispose le pays, est selon les indicateurs de la Banque Mondiale et du FMI, l’un des pays les plus pauvres du monde. Par contre, c’est l’un des pays premiers pays en matière d’indices de corruption notamment dans l’administration publique. C’est donc à celà que le nouveau président entend mener une lutte sans merci.