
Après la répression par la police de la marche de l’opposition le samedi 02 juin, la direction régionale de la police du district de Bamako a ténu une conférence de presse pour situer l’opinion sur ce qui s’est réellement passé.
(@afrique-News.Info, par K. Kevin Correspondant). Cette conférence de presse a été animée par le commissaire général de la police du district de Bamako, Siaka B. Sidibé. Ainsi, pour lui la direction avait reçu une note de la coalition pour l’alternance et le changement pour couvrir la marche de ce samedi 2 juin 2018. Au moment où la direction se préparait à « dégager les effectifs », une lettre du gouverneur du district de Bamako est arrivée avec un avis défavorable « demandant de prendre des dispositions pour empêcher la tenue de cette marche ». C’est ce qui explique le déploiement massif des éléments de la police dans les lieux stratégiques pour empêcher la tenue de la marche.
La situation s’est dégénérée, dit le commissaire de la police parce que « sur les lieux où devait se tenir la marche, il y a eu agression sur certains de nos éléments. Ce qui a emmené nos éléments à utiliser les gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants ».

Selon la police, on dénombre 15 blessés côté des manifestants par inhalation de gaz, trois éléments de la police ont été blessés dont un grièvement et un véhicule de la protection civile cassé.
Souhaitant prompte rétablissement aux blessés, le commissaire général a appelé les populations au calme et les acteurs politiques au dialogue.