
Connu dans le milieu médiatique togolais pour sa rigueur et son engagement en faveur de la vérité, le journaliste Louis Yao Kamako fait le saut en politique. Il est candidat aux élections municipales du 17 juillet 2025 à Yoto, sous la bannière du mouvement politique « La Main de Dieu – Mawu Fe Asi, Ensemble », une plateforme citoyenne qui prône un changement profond du paysage social et économique de la commune, avec l’appui de valeurs spirituelles fortes.
Un parcours universitaire et professionnel solide
Natif de la préfecture de Yoto, Louis Yao Kamako est diplômé en *Lettres Modernes, spécialité Journalisme et Communication*. Passionné par les médias et les enjeux sociaux, il a exercé dans plusieurs rédactions où il a occupé des postes clés dans la production et la coordination de contenus. Sa plume incisive et son sens de l’analyse l’ont rapidement imposé comme l’une des voix critiques du journalisme togolais, défendant les valeurs de liberté, de justice et de responsabilité citoyenne.

Au fil des années, Kamako a élargi son champ d’action en menant des actions de sensibilisation auprès des jeunes et des femmes, ainsi que des campagnes pour la bonne gouvernance locale.
Pourquoi la politique ?
Interrogé sur sa candidature, Louis Yao Kamako explique avoir franchi le pas en réponse aux multiples appels des citoyens de Yoto, lassés des promesses non tenues et des blocages dans le développement local. Pour lui, s’engager dans les municipales, c’est passer « de la dénonciation à l’action ».
«On ne peut pas continuer à regarder notre commune sombrer dans le sous-développement, alors que nous avons les ressources humaines et spirituelles pour la relever », affirme-t-il.
Son mouvement « La Main de Dieu », au-delà de sa référence religieuse, se veut un appel à l’humilité, à la solidarité et à la rigueur dans la gestion des affaires publiques.
Un projet axé sur le développement humain et l’éthique
Si les électeurs lui accordent leur confiance, Louis Yao Kamako entend prioriser :
• la modernisation des infrastructures de base (eau potable, routes, éclairage public) ;
• le développement des activités économiques locales, notamment l’agriculture et le commerce ;
• le renforcement de la transparence dans la gestion des ressources communales ;
• l’éducation citoyenne et la participation des jeunes et des femmes à la vie publique ;
• la promotion des valeurs éthiques et spirituelles comme socle du développement durable.
« Je crois qu’avec l’aide de Dieu et la participation de tous, Yoto peut devenir un modèle de gouvernance locale, où les citoyens vivent dignement », conclut-il.