
Malgré la forte présence des forces onusiennes et du G5 Sahel au Burkina Faso et au Mali pour lutter contre les rebelles djihadistes, l’on assiste impuissant à l’ouverture de plus de 600 écoles au Mali et au Burkina sous le regard complice ou coupable de ces derniers.
En effet, selon nos confrères de Studio Tamani une radio malienne, des groupes djihadistes ont ouvert plus de 600 écoles à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, d’après un rapport de l’ONU. Ce rapport indique que le groupe jihadiste le plus puissant et le plus violent du Mali, le Jamaat Nusrat al-Islam Wal-Muslimin (JNIM), est l’un de ces groupes qui ont ouvert des écoles entre le nord Mali et Burkina pour préparer sa relève. Le groupe Djihadiste JNIM mène de fréquentes attaques au Mali et au Burkina Faso. Deux pays continuent de subir des attaques terroristes depuis maintenant dix ans et ceci malgré la forte présence des forces onusiennes et du G5 Sahel depuis 2013 pour repousser les jihadistes.
Cette présence de ces forces est loin de neutraliser ces groupes terroristes qui semble de plus en plus faire de cette zone sahélienne une base arrière pour déstabiliser le reste de la sous-région ouest africaine. S’il est vrai qu’on pouvait dire que ces islamistes opéraient dans la clandestinité pour mener leurs attaques, avec cette nouvelle d’ouverture de plus 600 écoles, il n’est plus qu’évident qu’ils opèrent désormais à visages découverts et que les forces onusiennes et du G5 Sahel, semblent laisser faire.

Il ressort dans nos recherches que les forces onusiennes, se contenteraient de jouer juste le rôle tampon entre les forces maliennes et les rebelles jihadistes ainsi que la protection de la population, sans chercher outre mesure à mettre la main sur ces islamistes sans foi ni loi. Pour mieux comprendre comment se fait la mission des forces onusiennes sur le terrain, nous avons contacté un militaire qui a participé à la mission et a accepté répondre sous le couvert d’anonymat. « Notre mission sur le terrain n’est pas d’attaquer les jihadistes mais de protéger la population. Nous ne réagissons que lorsque les jihadistes nous attaquent, la légitime défense », nous a-t-il renseigné . Avant de poursuivre, « C’est le rôle de l’armée malienne de combattre et neutraliser ces groupes terroristes ».
Dans ces conditions, il serait difficile voir compliqué de pouvoir neutraliser des groupes terroristes règnent en maîtres dans un périmètre grand comme la France, par les seules forces maliennes sous-équipées en matériels de guerre et de renseignements.