
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet SIZO lancé il y a de cela un peu plus d’un an par le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé et qui se situe dans les axes stratégiques du programme national de développement (pnd), et pour permettre au pays de disposer d’une autonomie énergétique , le Togo a besoin d’une ressource humaine compétente et qualifiée en matière de l’énergie renouvelable notamment solaire.
Le projet de création d’académie solaire a été conjointement lancé ce mardi 09 avril 2019 par les Ministres togolais en charge des énergies et des mines Marc Ably-Bidamon et celui de l’enseignement technique et de la formation professionnelles, Tairou Babiègue. La cérémonie de lancement de ce projet a eu pour cadre le siège de KYAENERGY GROUP marquant ainsi le top départ de la formation de 50 formateurs des futurs académies solaires. L’objectif est de parvenir à 3000 togolais maîtrisant l’installation et la maintenance des kits solaires. Selon le Ministre des mines et des énergies Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, «la mise en œuvre du PND et de la stratégie d’électrification du Togo vont nécessiter de la main d’œuvre qualifiée dans le domaine des énergies renouvelables en général et de l’énergie solaire en particulier ». Ces 50 futurs formateurs qui ont commencé la formation ce jour seront répartis en groupe de 10 par centre dans les cinq régions que compte le pays. Car il est prévu la création dans les cinq régions du Togo des académies solaires pour former des techniciens locaux afin de préparer les jeunes à l’emploi vert.
La formation de ces formateurs sera assurée par KYA-Energy GROUP, une entreprise togolaise spécialisée dans le domaine. Elle a été sélectionnée à l’issu d’un appel d’offre internationale lancé par l’Agence Togolaise d’ Electrification Rurale et des Energies Renouvelables (AT2ER) au détriment de deux entreprises étrangères. Pour le Directeur de KYA Ebergy Groupe, Professeur Yao Azoumah, « les académies solaires sont un volet essentiel du projet. La formation sera assurée par 10 formateurs qui vont encadrer 600 techniciens par centre, donc par région soit un total de 3 000 techniciens sur toute l’étendue du territoire ».
