
Le Sahara occidental, territoire d’environ 600 000 habitants situé sur la côte ouest de l’Afrique du Nord, est un lieu qui connaît une transition dont l’impact dépassera largement ses frontières. Le Front Polisario, mouvement séparatiste, est devenu une menace sécuritaire régionale majeure.
En effet, avec les projets de référendums d’autodétermination qui n’ont jamais abouti, le territoire fait l’objet d’un contrôle partiel par gouvernement djihadiste sous le nom du Front Polisario malgré la reconnaissance de plus en plus internationale de la souveraineté sur son Sahara par des pays comme le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et Israël, la Syrie, la Belgique, l’Espagne, … et plusieurs pays africains. Le mouvement séparatiste et terroriste, du Front Polisario, devient de plus en plus bien plus qu’un simple mouvement séparatiste, mais surtout djihadiste.
Ainsi, soutenu en grande partie par son allié histoire, le grand voisin et rival du Maroc, l’Algérie mais également par l’Iran, ce territoire en grande partie désertique, le Sahara ayant un gouvernement Djihadiste, devient une grande menace pour la sécurité régionale. Cette hypothèse est d’ailleurs confirmée par un article du journal allemand Die Welt. Cet article a révélé des liens directs entre le groupe séparatiste du Front Polisario et le Hezbollah, soutenu par l’Iran. Ce journal allemand, révèle des appels interceptés entre Mustafa Muhammad Lemine Al-Kitab, agent de liaison du Polisario en Syrie, et un agent du Hezbollah.

D’après l’article du journal Die Welt, les conversations de Al-Kitab interceptées, expriment sa solidarité idéologique avec l’axe de résistance iranien, saluant l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et envisageant un front unifié incluant Gaza, le plateau du Golan, le sud du Liban et même le Sahara occidental. Il s’agit d’un soutient explicite de l’idée d’attaques coordonnées contre Israël impliquant le Hamas, le Hezbollah, l’Algérie et l’Iran. Toutefois , il reconnaît les capacités limitées du Polisario et sollicite donc l’aide Hezbollah et de l’Iran en vue d’attaquer l’ambassade d’Israël au Maroc.
Et pour preuve, le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita a accusé l’Iran d’« armer des groupes extrémistes et des entités séparatistes dans la région arabe, y compris le Front Polisario, en leur fournissant des drones afin de « porter atteinte à la sécurité et à la stabilité dans la région ». D’autre part, un responsable du Polisario avait déclaré en 2022 que l’Iran lui fournirait également des drones kamikazes, confirmant la nature terroriste du Front Polisario et la menace terroriste qu’il représentante pour la région. Aujourd’hui, les camps de réfugiés de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, où plus de 170 000 personnes ont fui un précédent conflit avec le Maroc, sont sous le contrôle du Polisario. Ils sont devenus un vivier de recrutement djihadiste et un point de convergence pour les réseaux extrémistes opérant à travers le Sahel.
D’ailleurs un rapport des services de renseignement allemands a noté que « l’EI et Al-Qaïda opèrent librement dans les camps de Tindouf et dans la région sahélo-saharienne. » En outre, il n’est pas un secret que, le Polisario a un long historique de recrutement d’enfants soldats. Une ONG basée à Genève a déclaré au Conseil des droits de l’homme de l’ONU que le Polisario empêche systématiquement les enfants de terminer leur scolarité, les forçant à suivre un entraînement militaire et à combattre. Les liens entre le Front Polisario avec l’extrémisme sont bien documentés. Adnan Abu al-Walid al-Sahrawi, ancien combattant du Polisario, a ensuite dirigé l’État islamique au Grand Sahel (EIGS) avant d’être tué par les forces françaises au Mali en 2021. En 2008, la cellule terroriste Fath al-Andalus a émergé des camps de Tindouf, suivie en 2009 par le groupe « Khilafah », qui a prêté allégeance à l’EI.
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Il faut donc dire que, le Front Polisario n’est plus seulement un mouvement séparatiste ; il est devenu un groupe terroriste radical ayant comme alliés les ennemis des États-Unis notamment l’Iran et les réseaux islamistes radicaux. Ce qui constitue également une menace sécuritaire majeure pour la sous région en occurrence le Royaume du Maroc, allié des États-Unis. Il faudrait donc que cela puisse cesser.