
En Guinée, huit mois après sa condamnation à 20 ans de prison ferme dans la rocambolesque affaire des massacres du 28 septembre 2009, l’ancien président, le capitaine Moussa Dadis Camara, a été libéré à la suite d’une grâce présidentielle. Décision prise le vendredi 28 mars 2025 par le président de transition, le Général Mamadi Doumbouya.
En effet, en attendant le procès en appel du mascarade célèbre procès du 28 septembre 2009, le président de la président de transition, Général Mamadi Doumbouya conformément aux prérogatives que lui confère la constitution du pays, a pris un décret pour accorder la grâce présidentielle à l’ancienne président Moussa Dadis Camara qui a dirigé le pays de 2008 au 3 décembre 2009. Condamné le 31 juillet à 20 ans de prison, le capitaine Moussa Dadis Camara est sorti vendredi soir libre de la maison d’arrêt de Conakry. Informations confirmée par son avocat, Me Jean-Baptiste Jocamey Haba.
À lire aussi : https://yop.l-frii.com/cote-divoire-selon-un-rapport-le-pays-est-devenu-le-plus-gros-transformateur-de/
Ainsi, quoique divertissement appréciée, cette grâce présidentielle est tout de même salué par beaucoup de guinéens et surtout beaucoup d’africains qui trouvent que la condamnation de l’ex président était beaucoup plus guidée par ses positions panafricanistes prises durant son séjour à la tête du pays. Cette thèse est soutenue par le fait qu’aucune preuve tangible n’avait été produite contre Moussa Dadis Camara tout au long du procès. Ce qui d’ailleurs a obligé les juges à requalifier les faits afin de pouvoir justifier la condamnation de Moussa Dadis Camara. Du côté de la famille de l’ancien président, l’on salue cette décision et estime que c’est «Dieu qui a condamné et Dieu a libéré ».
À noter que, les massacres du 28 septembre 2009 étaient survenus à la suite d’une mobilisation de l’opposition guinéenne prétextant manifester contre la éventuelle candidature du Capitaine Moussa Dadis Camara à la présidentielle. Officiellement, ces massacres auraient 150 morts dans le plus grand stade du pays.
Pour rappel , Moussa Dadis Camara était rentré il y a environ trois ans de son exile forcé au Burkina Faso, pour se constitué prisonnier afin de participer à la manifestation de la vérité dans cette affaire avant d’être finalement condamné à 20 ans de prison ferme au terme d’une mascarade de procès dirigé par le juge du tribunal spécial, Toukara.