
En Guinée-Bissau, le pays a connu une situation confuse une bonne partie de l’après-midi du mardi 1er février 2022 suite à une tentative de coup d’Etat. Une situation que nul ne semblait voir venir mais qui en réalité résulte serait la résultante de la situation conflictuelle qui prévalait au sommet de l’Etat depuis quels mois.
En effet, il n’est pas un secret pour personne que depuis quelques mois, il y avait une situation de tension au sommet du pays entre le chef de l’Etat Umaro Cissako Embalo et son premier ministre, Nuno Gomes Nabiam. Ce dernier, le premier ministre, était de plus en plus mécontent de sa situation, car estime-t-il être « de plus en plus mis sur la touche » par le chef de l’Etat dans la gestion du pays.
Ainsi, la tension était selon nos informations, montée d’un cran ces derniers temps entre les deux personnalités du pays. Dans le même temps, il faut rappeler que l’élection du président Umaro Cissako Embalo, reste toujours contestée par son rival Domingos Simões Pereira, 56 ans, lui aussi ancien Premier ministre du président sortant Jose Mario Vaz. M. Pereira. Ce dernier continue de dénoncer des fraudes. Il s’était d’ailleurs autoproclamé président élu et a même prêté serment. C’est donc un pays déjà fragile sur le plan politique, qui a failli connaitre une déstabilisation des institutions de la République mardi.

Il convient également de rappeler que, les évènements du premier févier ont eu lieu pendant l’absence du chef d’état-major de l’armée Bissau-guinéenne, hospitalisé en urgence il y a quelques jours en Espagne. C’est donc une armée déstabilisée par l’absence de son chef, qui a tentée de renverser le président Umaro Cissako Embalo et les institutions de la République.