
Le dialogue présidentiel organisé en marge de la conférence Future Beyond Aid jeudi 07 novembre au Ghana, a vu la présence de nombreux hommes d’affaire dont le Nigérian Tony O. Elumelu, fondateur de la Fondation Tony Elumelu et président de la Banque UBA. Il pris la parole aux côtés du chef de l’État ghanéen Nana Akufo Addo et de plusieurs sommités du continent issues du secteur privé comme du public. Voici l’intégralité de son message.
Tout d’abord, permettez-moi de remercier le Président du Ghana, Son Excellence, d’avoir été si merveilleux en encourageant et en soutenant tous les habitants du continent, pas seulement les Ghanéens, et en soutenant également le PNUD, en prêchant et en nous aidant à raconter l’histoire de l’Afrique au-delà. l’aide, qui est au cœur de l’africapitalisme.
Mais permettez-moi également de saisir cette occasion pour féliciter une Africaine très digne, dont nous devrions tous être fiers, car elle contribue non seulement à promouvoir l’entreprenariat et à faire en sorte que notre argent en Afrique profite à l’ensemble de l’Afrique; et contribuer à apporter un capital mondial pour soutenir le développement de notre continent, tel est le directeur du PNUD en charge de l’Afrique, notre hôtesse principale.

Je pensais qu’il était important d’en avoir parlé car, avant son entrée en fonction en tant que directrice pour l’Afrique, notre fondation, la Fondation Tony Elumelu – nous croyons en l’autonomisation et au soutien des jeunes entrepreneurs africains – [nous avons essayé de soutenir nous-mêmes mille Africains chaque année grâce au capital d’amorçage que nous fournissons, mais nous avons vite compris que nous ne faisions qu’effleurer la surface. Nous avons plus de 300 000 Africains qui postulent pour ces 1 000 espaces et nous avons communiqué avec le monde entier. Le PNUD, sous la direction d’Ahunna, s’est manifesté. Aujourd’hui, ils apportent leur soutien à environ 1 000 personnes par an, ce qui correspond à ce que notre fondation fait. De plus, en collaboration avec le PNUD, nous venons de lancer un programme qui aidera à sortir 100 000 jeunes africains de la pauvreté. Donc, encore une fois, nous voulons dire merci, Ahunna, et cela parle encore à l’africapitalisme.
L’africapitalisme est ce lien, cette intersection entre le bien et le bien. Pendant longtemps, nous nous sommes appuyés sur le gouvernement et sur la mentalité des Africains qui pensent que le monde nous doit et qu’ils doivent nous aider à nous développer. Mais nous devons aussi regarder en nous pour constater que notre secteur privé africain, qui fait des affaires en Afrique, a également un rôle à jouer dans le développement du continent en investissant à long terme dans des secteurs clés et stratégiques qui contribuent à catalyser la croissance économique et le développement.
Si vous envisagez d’investir dans l’énergie, vous investissez dans une entreprise, mais vous contribuez en même temps à améliorer l’accès à l’électricité, c’est-à-dire l’africapitalisme. C’est ce qui, à notre avis, nous aidera à développer notre continent. Si nous investissons dans les jeunes Africains… nous devons investir dans les jeunes Africains. Nous les aidons à grandir, nous les aidons à nous aider tous à créer des emplois et à créer la prospérité, ce qui est bon pour notre continent.
Donc, toute cette philosophie consistant à se demander ce que nous aussi devons faire pour le développement de l’Afrique, c’est ce qu’on appelle l’africapitalisme. Ce faisant, nous avons compris que le gouvernement devait également jouer un rôle dans la création d’un environnement propice, un environnement propice à la réussite des entreprises privées. Nous voulons que le gouvernement se rende compte que le succès du secteur privé est le succès de tous, qu’au XXIe siècle, il ne s’agit pas seulement que le secteur privé réalise des profits à lui seul, il peut générer des bénéfices, mais aussi avoir un impact sur l’humanité.
Donc, cette interaction entre les partenaires de développement, le gouvernement du secteur public et le secteur privé travaillant ensemble au développement de l’Afrique, afin de créer des emplois, de créer une croissance inclusive pour le continent, de lutter contre la pauvreté, nous pouvons endiguer la migration de nos jeunes de la Méditerranée vers l’Europe, c’est l’africapitalisme