
Au Gabon, le Parti Démocratique du Gabon (PDG), a décidé de taper fort sur les doigts de 25 de ses cadres militants pour insubordination et indiscipline. Les cadres sanctionnés sont tous soit des députés soit des sénateurs. La décision a été rendue publique samedi lors d’une conférence de presse.
En effet, selon le président de la Commission permanente de discipline (CPD) du Parti démocratique gabonais PDG, au pouvoir, Cyriaque Mvourandjiami, 25 cadres militants du parti ont été sanctionnés pour indiscipline notoire. Parmi ces cadres sanctionnés, on note des noms comme Julien Nkoghé Bekalé, Léandre Nzué et surtout la fille du Président Ali Bongo, Malika Bongo. Ils sont sanctionné pour avoir refusé de respecter les consignes du parti au pouvoir lors du vote de la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité.
Ainsi, ces cadres du PDG, s’étaient pour certains abstenus et d’autres ont même voté contre la réforme du nouveau Code pénal (loi n°042/2018 du 05 juillet 2019), portant dépénalisation de l’homosexualité au Gabon par le retrait de l’alinéa 5 de l’article 402. Un loi qui a été adoptée à l’assemblée nationale avec une majorité relative de 48 voix Pour et 24 Contre avec . 25 abstentions lors du vote le 25 juin dernier dans cette chambre basse du parlement majoritaire au parti au pouvoir. Le 29 juin soit quatre jours plus tard, le Sénat avait entériné ce vote avec 59 voix Pour 17 Contre 4 abstentions et 3 bulletins nuls.

Il faut rappeler que l’opportunité du vote de cette loi en ce moment ne se justifie en rien si ce n’est qu’elle ouvre la voie au mariage tous notamment homosexuel au pays d’Ali Bongo, est très controversée dans le pays. Pour certains observateurs, Ali Bongo aurait fléchi à la pression pour sauver son fauteuil présidentiel.