
Le président Gabonais Ali Bongo a inauguré une nouvelle forme de communication dans sa politique de communication présidentielle en intégrant les échanges directes avec ses compatriotes via les réseaux sociaux.
En effet, ce vendredi 31 Août, Ali Bongo a échangé avec ses compatriotes à travers les réseaux sociaux notamment WhatSapp et Facebook. Il a répondu à plusieurs questions des internautes gabonais relative sur plusieurs questions d’importance nationale. C’est une nouvelle forme de communication politique qu’a inauguré le président gabonais Ali Bongo. Le président gabonais a répondu aux questions de ses compatriotes dont les questions étaient préenregistrées via WhatsApp et Facebook. Les gabonais ont échangé avec leur chef d’Etat sur les sujets notamment l’insécurité, les mesures d’austérité, le logement et le nombre des ministres.
Ainsi, sur le premier sujet, le premier des gabonais a dit recevoir de nombreux rapports des gouverneurs, préfets et services spéciaux sur ce sujet d’insécurité , le président a promis à ses compatriotes de « renforcer » la police de proximité, mais pas pour « racketter les citoyens ». En ce qui concerne le volet des logements, Ali Bongo a admis que le gouvernement s’est égaré un moment et que cela allait être corrigé interpellé par une gabonaise au sujet de la libération des prisonniers politiques, Ali Bongo s’est voulu ferme, « Il n’y a pas de prisonniers politiques au Gabon. Il y a des compatriotes qui se retrouvent aujourd’hui en prison pour des actes de violence. Je ne peux gracier que ceux qui ont déjà été jugés et condamnés », a affirmé Ali Bongo Ondimba. Concernant le nombre de ministres du gouvernement, Ali Bongo a évoqué la possibilité d’avoir un gouvernement composé de 9 ministres. Le dernier sujet abordé avec les internautes gabonais était relatif aux mesures d’austérité, un sujet diversement apprécié au Gabon mais saluées par la communauté internationale. Le président a expliqué le bien fondé de ces mesures pour la stabilité et la relance de l’économie du Gabon.

Il convient de rappeler que le président Ali Bongo, agé de 59 ans, est arrivé au pouvoir en 2009 avant d’être réélu en 2016. Il a succédé à son père feu Oumar Bongo qui a dirigé le Gabon pendant plus de 40 ans.