
Le magazine américain Global Finance, spécialisé dans les marchés financiers, vient d’élire, l Banque africaine de développement (BAD), « meilleure institution financière multilatérale du monde pour 2021 ».
En effet, cette consécration est selon la BAD à travers un communiqué, « une reconnaissance mondiale des efforts constants que la Banque a déployés pour devenir une banque de solutions pour l’Afrique à travers une combinaison d’opérations, prestations de connaissance et choix d’investissement appuyant l’accélération du développement du continent », indique l’institution bancaire dans son communiqué avant de préciser que « ce prix représente un soutien évident à la stratégie opérationnelle que la Banque poursuit sous la direction de son président, Akinwumi A. Adesina »
Selon Joseph D. Giarraputo, éditeur et directeur éditorial de Global Finance, initiateur de ce prix, les banques d’investissement ont un rôle important dans la refonte de l’économie mondiale. « Alors qu’on s’attend en général à des fusions dans de nombreux secteurs partout dans le monde, les banques d’investissement joueront un rôle de premier plan dans la refonte de l’économie mondiale après la pandémie », a-t-il déclaré. Pour lui, les entreprises ont plus que jamais besoin de comprendre les spécialités et les savoir-faire qu’apportent les banques d’investissement. Ainsi il s’agit par ces distinctions, de donner un guide « Les prix remis par Global Finance sont pour cela un guide précieux », a-t-il précisé.

Cette reconnaissance à la BAD, est fruit des efforts que la banque a faits en 2020, en ayant des réponses rapides aux besoins du continent africain face à la pandémie de Covid-19 et pour le rôle précurseur qu’elle a joué en termes de cohésion sociale. L’année dernière, la BAD a été élue comme le meilleur émetteur d’emprunt obligataire contre la pandémie de Covid-19 par le biais de son obligation à impact social « Combattre le Covid-19 ». La BAD a également axé ses efforts sur la collaboration et les partenariats en vue d’optimiser sa réponse à la crise par un travail commun avec des partenaires de développement majeurs, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Malgré les problèmes affectant son portefeuille, elle a pu maintenir des pratiques de gestion des risques très robustes.