
Le continent africain vient de perdre, avec la mort de l’ancien président Robert Mugabé père de l’indépendance du Zimbabwe âgée de 95 ans, l’un de ses derniers pan-africanistes convaincus.
En effet, père de l’indépendance du Zimbabwe et artisan de la libération du peuple zimbabwéen du joug des colons blancs, Robert Mugabe, malade depuis son éviction du pouvoir, était hospitalisé il y a plusieurs mois, à Singapour où il a rendu l’âme cette nuit. L’information officielle a été donnée par son ancien vice-président devenu président du Zimbabwe a l’issue du coup de force de l’armée zimbabwéen en novembre 2017, Emmerson Mnangagwa.
Cette disparition, sonne la fin d’un grand panafricaniste convaincu, sinon le dernier d’une génération de pan-africanistes convaincus qui pouvaient prendre la parole, regarder les dirigeants occidentaux, les yeux dans les yeux et leur dire la vérité sur leur responsabilité dans la situation que traverse le continent africain. On se souviendra encore et pour longtemps encore quoi que certains disent, des discours véhéments et très critiques du désormais feu Robert Mugabe, au tribune des Nations Unies ou de l’Union Africaine contre la politique extérieure et l’ingérence de l’Occident dans les affaires de l’Afrique.

L’Afrique a perdu un homme qui, à l’instar de Patrice Lumumba, Thomas Isidore Sankara, Kwamé Nkruma ,…n’a jamais cédé ni pillé ni fléchi, aux injonction, menaces et intimidations des ennemis de l’Afrique malgré à travers des sanctions économiques et diplomatiques contre son pays à cause surtout de sa politique agraire de rétrocéder les terres arrachées aux noirs Zimbabwéen par les colons blancs. Et ceci, pour lui faire passer pour un mauvais président.
Nous, la presse panafricaine, rendons hommage à cet illustre combattants de la libération du continent africain. Vas grand notable et repose en paix, car tu auras marqué par ton engagement aux yeux du monde, ton amour pour l’Afrique noire.