
Par JCB
Même si on est encore très loin de 2020 et que personne ne peut présager de la tenue ou non de la présidentielle, les états majors affutent leurs armes et les plus ambitieux annoncent déjà leurs candidatures. C’est le cas de Mamadou Koulibaly, qui s’est déclaré candidat pour 2020.
En effet, il a été investi candidat pour la présidentielle de 2020 par le 3ème congrès de son parti le LIDER tenu le 24 mars dernier. Outre son statut d’ancien président de l’Assemblée Nationale Côte d’Ivoire, l’homme, Mamadou Koulibaly est surtout connu pour son combat contre le franc CFA. Cette candidature vient ainsi d’annoncer les couleurs pour la course à la succession de l’actuel président ivoirien, Alassane Ouattara dont le mandat arrive à échéance en 2020.

En attendant 2020, le candidat malheureux à la présidentielle 2015, va tenter de battre pour une question qui lui tient surtout à cœur, la réforme de l’organe en charge de la préparation, l’organisation et la validation des élections en Côte d’Ivoire, la CEI. Outre Mamadou Kouloubaly, la majeur partie des forces de l’opposition considère la CEI comme une institution acquise à la cause du RDR ou encore mieux du RHDP, coalition au pouvoir.
Même si pour le moment le parti de Kouloubaly semble montrer un visage de sérénité, il faut reconnaitre qu’à l’image du Front Patriotique Ivoirien (FPI) de l’ex-Président Laurent Gbagbo actuellement en détention du côté de la Haye, du PIT et du MFA, le LIDER n’est pas totalement exempte de toute velléité de division.
Malin qui pourra dire si le parti pourra rester aussi soudé jusqu’aux joutes électorales de 2020 dans la mesure où des manœuvres de division de la formation politique qu’il a crée en 2011.