
À six jours de la tenue de la présidentielle du 31 Octobre prochain, la situation en Côte d’Ivoire continue par inquiéter. Les derniers affrontements montrent un bilan très lourd. Et pour la première fois, le gouvernement parle de présence de miliciens dans le pays.
En effet, le gouvernement Ivoirien a dressé samedi, le bilan des affrontements déclenchés dans le pays notamment à Dabou du 19 au 21 octobre, depuis le lancement du mot d’ordre de boycott actif de la présidentielle et la désobéissance civile par l’opposition. Un bilan qui s’avère très car on note déjà 16 morts; 67 blessés ; 03 maisons d’habitation et 01 ferme avicole incendiées ; 10 véhicules de transport en commun incendiés ; plusieurs bien emportés dans le village de Agneby et Kpass ; 52 individus interpelléss ; 12 fusils calibre 12 et 70 machettes saisis. Selon le président Ouattara, cette situation est l’oeuvre de miliciens présents dans le pays. Et pour lui, ces miliciens seraient des hommes de l’ex président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro qui aurait « mobilisé des miliciens pour créer le désordre et montrer que la Côte d’Ivoire est à feu et à sang. » a indiqué le président ivoirien.
Cette déclaration du président Ouattara a été faite dans les colonnes de nos confrères du Journal du Dimanche en France: « Des miliciens ont été mobilisés par Guillaume Soro pour créer le désordre et montrer que la Côte d’Ivoire est à feu et à sang », a-t-il laissé entendre chez nos confrères. C’est donc la seconde attaque frontale contre Guillaume Soro en moins de 72 heures. Car dans un entretien avec le journal le mondeafrique, le président Ouattara avait affirmé que Soro méritait la prison à perpétuité. Pendant ce temps, l’opposition accuse le président Ouattara d’avoir entretenu des jeunes miliciens qui s’en prennent aux manifestants de l’opposition. Elle, (l’opposition), pointe du doigt les jeunes communément appelés, microbes d’être à la solde du RHDP.

Il convient de rappeler que c’est dans moins de six jours que les ivoiriens sont appelés à élire le prochain président de Côte d’Ivoire pour les cinq prochaines années. L’opposition quant à elle continue de dire qu’il n’y aura pas élection le 31 prochain. C’est donc un dialogue de sourds qui s’est installé entre pouvoir et opposition.