
Depuis quelques jours, la Centrafrique est plongée dans une crise qui ne dit pas son nom. Un bras-de-fer qui ne dit pas son nom oppose le chef de l’État Faustin-Archange Touadéra et la présidente de la Cour Constitutionnelle, Danielle Darlan.
En effet, depuis quelques temps, rien ne semble plus aller au sommet de l’État centrafricain alors que l’idée de modification constitutionnelle afin de permettre à l’actuel président Touadéra dans son deuxième et dernier mandat à la tête du pays. Décidé à modifier la constitution et la soumettre à référendum en vue de briguer un troisième mandat à la tête du pays, idée à laquelle s’oppose la Cour Constitutionnelle notamment la présidente de cette institution, Danielle Darlan. La Cour Constitutionnelle a en effet mis un coup d’arrêt à ce projet qui devrait permettre au président Touadéra de rempiler à la tête du pays en rejetant l’initiative du président et de ses partisans.
Dans cette guéguerre entre le président de la République Faustin-Archange Touadéra et la présidente de la Cour Constitutionnelle qui s’oppose au projet de réforme constitutionnelle porté par le président de la République, pourra gagner la bataille dans la mesure où le président pourrait décider de procéder à son remplacement. Cet argument est battu en brèche par les soutiens de la présidente de la Cour Constitutionnelle qui estiment que les dispositions invoquées par les partisans de son remplacement ne s’appliquent pas à la présidence de la Cour constitutionnelle. Du coup le président ne pourrais pas la d’émettre de ses fonctions à la tête de cette institution de la République.

Dans l’opinion publique, beaucoup se demandent les raisons profondes de la détermination de la présidente de la Cour Constitutionnelle de faire blocage à ce changement constitutionnelle. Ils pensent que la présidente aurait soit un agenda caché ou serait de mèche avec des forces extérieures qui ne veulent plus du président visionnaire Faustin-Archange Touadéra au pouvoir pour constituer par libérer le pays grâce à l’alliance avec la Russie qui a permis de pacifier la Centrafrique.