
Les forces spéciales de la gendarmerie dans la nuit de lundi à mardi aux environs de 4 heures du matin ont abattu trois présumés terroristes. Ce groupe de terroristes, selon les autorités, serait lié aux attaques du 2 mars dernier contre l’état-major général des armées et l’ambassade de France.
En effet, selon les autorités militaires du Burkina, très tôt ce mardi matin les forces spéciales de la gendarmerie nationale ont lancé l’assaut contre le lieu qui servait d’habitation à un groupe de présumés terroristes. Dès que les assaillants ont aperçu les éléments de l’unité d’intervention de la gendarmerie nationale, ils ont immédiatement ouvert le feu. Plusieurs armes, des explosifs et des tenues militaires ont été saisies au cours de l’opération qui s’est déroulée à Karapala, un quartier périphérique de la capitale Ouagadougou.
Malgré l’effet de surprise, les combats ont duré pendant près de sept heures. Le bilan de l’opération fait état de trois assaillants abattus, un autre assaillant capturé et un gendarme mort des suites de ses blessures.

Il a été retrouvé dans la maison habitée par ces terroristes plusieurs kalachnikovs AK47, un fusil mitrailleur PKMS, un obus transformé, des cordons détonants et des détonateurs, de nombreuses puces de téléphones mobiles, un cahier avec des écritures en arabe et des tenues militaires burkinabè et françaises.
Ce groupe préparait une autre attaque selon le ministre, vu le matériel dont il disposait. Une trentaine de personnes ont été également interpellées pour les besoins de l’enquête.